- phénotype
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• 1937; de phéno- et -type♦ Biol. Ensemble des caractères individuels correspondant à une réalisation du génotype, déterminée par l'action de facteurs du milieu au cours du développement de l'organisme. ⇒ hérédité; phénocopie. « le phénotype, qui consiste dans les aspects sous lesquels l'individu s'est manifesté au cours de sa vie. L'histoire d'un être est dominée par son génotype et constituée par son phénotype » (H. Wallon). Phénotype biochimique, psychologique. — Adj. PHÉNOTYPIQUE , 1937 .phénotypen. m. BIOL Partie observable des caractères génétiques d'un individu, résultant du génotype et de l'action de l'environnement.⇒PHÉNOTYPE, subst. masc.BIOL. Ensemble des caractères observables, apparents, d'un individu, d'un organisme dus aux facteurs héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par le milieu environnant. La relation entre le génotype et le phénotype est souvent si complexe que même si nous sommes d'accord sur la valeur délétère d'un phénotype, les gènes déterminants ne sont pas forcément mauvais pour l'espèce (Tiers Monde, 1956, p.112). Des faits jusque-là obscurs ou mal interprétés (...) ont trouvé leur explication grâce à l'étude des phénotypes et des altérations de la chromatine sexuelle (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p.760).REM. Phénotypique, adj. Relatif au phénotype. Caractère, particularité phénotypique. La taille présente une variation continue. Ce fait, évident pour la taille, a été observé au niveau de nombreuses caractéristiques phénotypiques. Ce phénomène de variation continue, qui nous apparaît comme très répandu dans l'espèce humaine, s'explique par le fait que les caractères, ou les ensembles de caractères, qui s'héritent de cette manière, sont sous le contrôle d'un grand nombre de gènes (Tiers Monde, 1956, p.101). Une adaptabilité au milieu qu'assurent non seulement une grande variabilité phénotypique non héréditaire mais une mutabilité qui intéresse le génome (LEVADOUX, Vigne, 1961, p.23).Prononc. et Orth.:[
]. Étymol. et Hist. 1911 (L. CUÉNOT, Genèse des espèces animales, Paris, Alcan, p.116). Empr. à l'all. Phänotypus, mot créé en 1909 par le biologiste danois W. Johannsen [1857-1927], à partir du gr.
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«paraître» (v. phénomène) et de Typus, fr. type, sur le calque de l'all. Erscheinungstypus, lui-même comp. de Erscheinung «apparition» et de Typus (Elemente der exakten Erblichkeitslehre, p.123).
phénotype [fenɔtip] n. m.ÉTYM. 1937; all. Phaenotypus, W. Johannsen 1909 (id. 1911, phenotype en angl.). → Phéno-, et -type.❖♦ Didactique (biologie).1 Vx. ⇒ Péristase.2 Mod. Ensemble des caractères individuels correspondant à une réalisation du génotype (cit. 2), déterminée par l'action de facteurs de milieu au cours du développement de l'organisme. ⇒ Hérédité.0 Le but ainsi poursuivi n'est que l'accomplissement de ce que le génotype, ou germe de l'individu, tenait en puissance. Le plan suivant lequel chaque être se développe dépend donc de dispositions qu'il tient de sa toute première formation. La réalisation en est nécessairement successive, elle peut ne pas être totale, et enfin les circonstances la modifient plus ou moins. Aussi a-t-on distingué du génotype le phénotype, qui consiste dans les aspects sous lesquels l'individu s'est manifesté au cours de sa vie. L'histoire d'un être est dominée par son génotype et constituée par son phénotype.Henri Wallon, l'Évolution psychologique de l'enfant, p. 33.♦ Par ext. Caractère phénotypique. || « Un même phénotype peut correspondre à des génotypes différents » (Caullery, Génétique et Hérédité, p. 87).❖DÉR. Phénotypique.
Encyclopédie Universelle. 2012.